a) Montrer qu’il existe une unique suite (bn)nN* CN* telle que : (*) :
b) Soit (An )n≥1 (R+)N* telle que A1 = |a1| et, pour n N*, An ≥|an|. On suppose que le rayon de convergence de Anzn est strictement positif. On définit, au voisinage de 0, la fonction F : z A1z -Anzn. On considère la suite (Bn)n≥1 CN* telle que, pour tout N N*, F = z + o(zN). Montrer que, pour tout n N*, Bn ≥ |bn |.
c) Soit r et M = |an|rn. Pour N N*, on pose AN = . Montrer que les rayons de convergence de Bnzn et de bnzn sont strictement positifs.
d) Conclure.
Théorème d’inversion local à droite d’une fonction développable en série entière.
Nous utiliserons deux résultats classiques
Proposition 1.Soient u CN et v CN* . On suppose que les fonctions
Démonstration. On sait que ∀x ] - 1,1[, = xn. Donc le rayon de convergence de la série entière zn est supérieur ou égal à 1 et β est bien définie. Comme β2 est la somme d’une série entière et que ∀x ] - 1,1[, β2(x) = 1 + x, on a, par unicité du développement en série entière ∀z B(0,1), β(z)2 = 1 + z. __
a) Unicité. Soit b CN* qui convient. Pour N N*, zf est développable en série entière autour de 0 et on a, en examinant le coefficient de zN
Les formules (*) et (**) caractérisent la suite (bn) qui est donc unique.
Existence. Les formules (*) et (**) définissent une suite (bn) qui est manifestement solution.
b) On a B1 = et, pour N ≥ 2,
c) On a bien |AN |≥|aN| pour tout N N* et, pour |Z| < r,
Pour z C tel que |z| < r, on considère l’équation (z) d’inconnue Z C \{r},
On vérifie immédiatement que si < 1,
est une solution de (z).
On choisit alors r1 > 0 tel que r1 ≤ r et |z| < r1 ⇒ < 1 et on définit à bon droit
Selon la proposition 1, il existe r2 ]0,r1] tel que est développable en série entière sur B(0,r2). Comme (0) = 0, on peut poser, pour |z| < r2, (z) = nzn.
Pour |z| < r2 , on a donc F •(z) = z. Si N N*, on a ainsi
d’où N = BN , d’où l’on déduit que le rayon de convergence de la série entière Bnzn est égal à celui de la série entière nzn, donc est strictement positif et que par conséquent celui de la série entière bnzn est également strictement positif.
d) Soient rʹ le rayon de convergence de la série entière bnzn et g : B(0,rʹ) → C, zbnzn. Selon la proposition 1, on dispose de rʹʹ > 0 tel que f • g est définie et développable en série entière sur B(0, rʹʹ).
Pour N N * , on a, lorsque z tend vers 0,
Donc le développement en série entière de zf • g(z) est zz et ainsi, ∀z B(0,rʹʹ), f • g(z) = z.