b) On munit R n de sa structure euclidienne standard. Soit T une partie de la boule unité fermée, et x un point de l’enveloppe convexe de T . Montrer que pour tout k N* il existe une liste (x1 , … , xk ) Tk telle que x -xi≤⋅
Ind. Introduire des points deux à deux distincts y1,…,yp de T et des réels positifs λ1,…,λp tels que x = λiyi et 1 = λi, puis considérer une variable aléatoire X telle que P(X = yi ) = λi pour tout i [[1,p]].
a) L’enveloppe convexe de A est constituée de toutes les combinaisons convexes de points de A,
c’est-à-dire de tous les vecteurs de la forme λixi où les λi sont positifs et de somme 1,
et les xi sont dans A. Pour montrer le résultat demandé, il suffit de vérifier que toute
combinaison convexe de p ≥ n + 2 vecteurs est encore combinaison convexe de p - 1
vecteurs.
Supposons donc que x = λixi où les xi sont dans A, les λi sont positifs et de somme 1 et p ≥ n + 2. Si l’un des λi est nul, alors la question est résolue. Dans la suite, on supposera que tous les λi sont strictement positifs.
Soit l’ensemble des p-uplets (μ1,μ2,…,μp) tels que μixi = 0. est un espace vectoriel, noyau d’une application linéaire à valeurs dans Rn, donc la dimension de est supérieure ou égale à p - n ≥ 2. Donc il existe un élément non nul de qui est de plus dans l’hyperplan μi = 0. On dispose donc d’une relation de liaison
b) Commençons par le cas où k = 1. On écrit comme suggéré x = λiyi, et on considère donc une variable aléatoire X définie sur un univers fini Ω, à valeurs dans {y1,…,yp} et dont la loi est caractérisée par P(X = yi) = λi pour tout i [[1,p]]. Alors x = E(X). Comme ∥X∥≤ 1, on a alors
Pour k quelconque, on considère des variables aléatoires X1,…,Xk, mutuellement indépendantes et de même loi que X ; on pose alors Y k = Xi. On a encore E(Y k) = x. En développant comme ci-dessus, on obtient maintenant :
Or, E⟨Y k,Y k⟩ = E⟨Xi,Xj⟩ ; et E⟨Xi,Xi⟩ = E(∥Xi∥2) ≤ 1 tandis que, par indépendance, E⟨Xi,Xj⟩ = ⟨E(Xi),E(Xj)⟩ = ∥x∥2 si i≠j. Il vient alors
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