b) Montrer que, pour n = 2 et n = 3, n(Q) est dense dans n(R). Que dire pour n quelconque ?
a) Vérifions que toute A n(R) est limite d’une suite de GLn(R).
Le polynôme caractéristique de A : P = det(xIn - A) est de degré n donc il existe au plus n valeurs de p N * telles que A-GLn(R). Prenons p0 strictement plus grand que ces valeurs éventuelles. La suite de terme général p≥p0 est une suite de GLn(R) qui tend vers A.
b) Nous admettrons le résultat classique (théorème de Cartan), fréquent sujet d’exercice, selon lequel n (R ) est engendré par les matrices de réflexion. Il suffit donc de prouver que toute matrice de réflexion est limite d’une suite de matrices de réflexion à coefficients rationnels.
Soit H n (R ) une matrice de réflexion et h la réflexion de Rn (muni du produit scalaire usuel) dont H est la matrice canonique. Prenons N Rn un vecteur unitaire orthogonal à l’hyperplan des invariants de h. On a alors ∀x Rn,h(x) = x - 2N.
Considérons une suite de vecteurs non nuls Np de Qn qui tend vers N (dont l’existence découle de la densité de Q dans R) et pour chaque p la réflexion hp d’hyperplan N. Notons que les Np ne sont pas forcément unitaires. On a
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