a) Soit A Un (C) symétrique. En considérant les parties réelle et imaginaire de A, montrer que A s’écrit eiS où S Sn(R). Réciproque ?
b) Soit A n (C). Montrer que A Un(C) si et seulement si A s’écrit OeiS avec O n (R ) et S Sn(R).
On vérifie immédiatement que Un(C) est un sous-groupe de GLn(C) stable par AA et AtA et que Un (C ) ∩ n(R) = n(R).
a) Soit A Un (C) ∩n(C). Posons A = U + iV avec U,V n(R). Comme A = tA, on a U, V n (R ) et
On a donc
avec Ω n (R ), λ1,…,λn,μ1,…,μn R.
De (*) on déduit alors que λ + μ = 1 et on dispose donc de θj R tel que λj = cosθj, μj = sin θj . On a donc
avec S = ΩΩ-1 n(R).
Réciproquement, si S n(R), il est immédiat que eiS Un(C) ∩n(C). Ainsi SeiS induit une surjection de n(R) sur Un(C) ∩n(C).
b) Soient O n(R) et S n(R). On a O Un(C) et eiS Un(C), donc OeiS Un(C).
Réciproquement, soit A Un(C). Comme tA Un(C), tAA Un(C). Or tAA n(C) et on dispose donc selon a) de S n(R) telle que tAA = e2iS, d’où
Or Ae-iS Un (C), d’où
donc Ae-iS n(R), soit Ae-iS n(R) ∩ Un(C) = n(R).
Posons O = Ae-iS. On a bien A = OeiS avec O n(R) et S n(R).
Ainsi, (O, S) OeiS induit une surjection de n(R) ×n(R) sur Un(C)