[Épreuves orales des concours]

Algèbre

1371. CCP. Soit ω = exp(2iπ⁄7). On pose S = ω + ω2 + ω4 et T = ω3 + ω5 + ω6.

Calculer S + T et ST . En déduire S et T .

1372. Soit n ∈ N *. Calculer  n∑

k=0e2ik. En déduire la valeur de n∑

k=0 cos(2k).

1373. CCP. Soient, pour n 1, Pn(X) = ∑n

i=0Xi
i! et Qn(X) = P2
n(X) -Pn(2X). Montrer que 0 est racine de Qn de multiplicité (n + 1).

1374. CCP. a) Soit P = X2 + 2X + 3. Montrer : ∈ C; P(z) = 0=⇒1 |z|2.

b) Soit P = a0 + a1X + ⋅⋅⋅ + anXn ∈ R[X] avec a0 a1 ⋅⋅⋅an > 0. On pose Q = (1 - X)P. Soit z ∈ C tel que Q(z) = 0. Montrer que a0 = ∑n

k=1(ak-1 -ak)zk + anzn+1. En déduire que si P(z) = 0 alors |z|1.

c) Soit P = a0 + a1X + ⋅⋅⋅ + anXn ∈ R[X] où les ai sont dans R+*. On pose r = min {a⁄a ,0 ≤ k ≤ n- 1}
kk+1. Montrer que les racines de P sont de module r.

Ind. Considérer ˜P = P(rX).

1375. Soit A ∈ M3(R) telle que A2 = 0 et A0. Montrer que A est semblable à ( 0  0  1 )
( 0  0  0 )
  0  0  0 .

1376. IMT. Soient E = C3, P le sous-espace d’équation x + y + z = 0, D le sous-espace d’équation x = y⁄2 = z⁄3.

a) Les sous-espaces P et D sont-ils supplémentaires dans E ?

b) Déterminer la matrice dans la base canonique du projecteur sur P parallèlement à D.

1377. Soit E un espace vectoriel de dimension n 2. Soient f ∈L(E) de rang 1 et a ∈ E tels que Kerf Vect (a) = E.

a) Montrer que Imf = Vect(f (a)).

b) Montrer qu’il existe λ ∈ R tel que f2 = λf. Déterminer les valeurs propres de f en fonction de λ.

c) Soit H un sous-espace de E tel que E = H Vect(a). Soit u ∈L(E) tel que : x ∈ H, u(x) = x.

i) Montrer qu’il existe μ ∈ R tel que u(a) - μa ∈ H. En déduire que Im(u- μid) H.

ii) Montrer que u2 - (μ + 1)u + μid = 0. Si μ = 1, l’endomorphisme u est-il diagonalisable ?

1378. IMT. Soient f et g deux endomorphismes d’un espace vectoriel E tels que f g f = f et g f g = g.

a) Montrer que Im(f) et Ker(g) sont supplémentaires dans E.

b) Justifier que f(Im(g)) = Im(f).

1379. Soient E un R espace vectoriel de dimension 4, k ∈ R* et u ∈L(E) tel que u2 = -k2 id.

a) Montrer que u ne possède pas de valeur propre réelle.

b) Soit a ∈ E \ {0}. Montrer que (a,u(a)) est libre.

c) Soient a, b dans E avec b ∈ Vect(a,u(a)). Montrer que (a,u(a),b,u(b)) est une base de E. Quelle est la matrice de u dans cette base ?

1380. TPE. Soient u et v deux endomorphismes d’un espace vectoriel E sur K = R ou C.

a) On suppose que u et v commutent. Montrer que Ker(u) et Im(u) sont stables par v.

a) Montrer que u laisse stable toutes les droites de E si et seulement si u est une homothétie.

1381. TPE. Soient N =(a  b)
 c  d ∈ M2 (C) et M ∈Mn(C).

a) Montrer que P =(     |    )
 -aM--|bM--
  cM   dM s’écrit comme le produit de deux matrices, la seconde étant diagonale par blocs.

b) En déduire det(P).

1382. CCP. Soit D la matrice diagonale Diag(d1,d2,,dn), les dk étant deux à deux distincts. Soit μ: M ∈ Mn (R)↦→MD - DM.

a) Montrer que μ est un endomorphisme de Mn(R).

b) Trouver Ker μ.

1383. CCP. On considère la matrice A = (         )
  i   0  0
( 0   0  1)
  0  - 1 0 .

a) i) Calculer M2. La matrice M est-elle inversible ?

ii) Exprimer, pour n ∈ N*, Mn en fonction de M et M2.

b) Soit M ∈ M3 (R) telle que M3 + M = 0 et f l’endomorphisme canoniquement associé à M. On suppose que f est injectif.

i) Montrer que M est inversible et que M2 = -I3.

ii) Calculer det(M2) et montrer qu’on aboutit à une absurdité.

1384. CCP. Soient E un R-espace vectoriel, f ∈L(E) et C(f) = {g ∈L(E),f g = g f}.

a) Montrer que C(f) est un R-espace vectoriel

b) Soit (e1 , e2 ) la base canonique de R2. Soit x = x1e1 + x2e2 ∈ R2. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que (e1 - x,e2 - x) soit une base de R2.

c) Généralisation. Soit (e1,,en) la base canonique de Rn et soit x = x1e1 + ⋅⋅⋅ + xnen dans Rn .

i) Donner une condition nécessaire et suffisante pour que (e1 - x,,en - x) soit une base de Rn .

ii) Soit f l’endomorphisme de Rn tel que pour tout entier i ∈ [[1,n]], f(ei) = ei - x. Trouver les valeurs propres de f avec leurs multiplicités.

iii) Sous quelles conditions l’endomorphisme f est-il diagonalisable ?

iv) Déterminer la dimension du commutant de f.

1385. CCP. Déterminer les éléments propres de A =(           )
 0  1  ⋅⋅⋅ 1
|||1. 0.  ⋅⋅⋅ 0.|||
( .. ..      ..)
 1  0  ⋅⋅⋅ 0.

1386. ENSEA. Étudier la diagonalisabilité de (          )
 1  1  1  1
||2  2  2  2||
(3  3  3  3)
 4  4  4  4.

1387. IMT. Pour (a,b,c,d) ∈ R4, soit A(a,b,c,d) =(          )
|0  0  0  d|
|(10  01  00  cb|)
 0  0  1  a .

a) Déterminer le polynôme caractéristique de A(a,b,c,d).

b) Soit x ∈ R. La matrice A(x,-x2,x3,0) est-elle diagonalisable sur R ? sur C ?

1388. CCP. On pose A =(        )
(20  11  --42)
 1  1  -3 , B =(11-2)
(22-4)
11-2 .

a) Calculer A2 , A3. En déduire une expression de An pour tout n ∈ N.

b) Calculer les valeurs propres de A. Est-elle diagonalisable ?

c) Montrer que les vecteurs propres de A sont aussi des vecteurs propres de B. La matrice B est-elle diagonalisable ?

d) Soient (x, y) ∈ R2 et M(x,y) = xA + yB. Montrer que M(x,y) est diagonalisable et donner l’expression de (M(x,y))n pour tout n ∈ N.

1389. IMT. Soient a : x ∈ R↦→xsin(x), b : x ∈ R↦→xcos(x) et E = V ect(sin,cos,a,b). Pour toute fonction f ∈ E, on pose D(f) = fʹ.

a) Montrer que D appartient à L(E).

b) Quelle est la matrice de D dans la base (sin,cos,a,b) ?

c) Déterminer les valeurs propres de D et calculer D-1.

1390. IMT. Soient P = (X - 1)2 et A =(1   0  0)
(0  - 2 9)
 0  - 1 4 .

a) Déterminer les valeurs propres (complexes) de A. La matrice A est-elle diagonalisable ?

b) Calculer P(A). En déduire A-1.

c) Montrer que A est semblable à T =(       )
(1  0  0)
 0  1  1
 0  0  1 .

1391. IMT. Montrer que A =(           )
( 3  - 3  -3)
 -52 -25  2-5 et B =(001)
(000)
000 sont semblables.

1392. CCP. Soient A = (2   1)
  1  2 et B = (    |  |   )
  -A-|A-|A---
( -A-|A-|A--)
   A  A  A. La matrice B est-elle diagonalisable ? Trouver son rang, ses valeurs propres ; préciser les multiplicités des valeurs propres.

1393. IMT. Soient A ∈Mn(R), P =(    |    )
 -In-|-In-
  In   In et B =(3A2A )
2A3A-.

a) Montrer que P est inversible et trouver son inverse.

b) Montrer que B est diagonalisable si et seulement si A l’est.

1394. TPE. Soient (a,b) ∈ R2 et M =(     |   )
 -aIn-|In-
   0   bIn. Trouver une condition nécessaire et suffisante sur a et b pour que M soit diagonalisable.

1395. CCP. Soit f : M ∈Mn(R)↦→M + tM.

a) Montrer que f est un endomorphisme de Mn(R).

b) Est-il diagonalisable ?

1396. IMT. On considère l’endomorphisme Φ de Mn(R) d’expression Φ(M) = M - tr(M)In.

a) Déterminer les éléments propres de Φ. L’endomorphisme Φ est-il diagonalisable ?

b) Déterminer sa trace, son déterminant et son polynôme caractéristique.

1397. CCP. Soient E = Rn[X] et f : P ∈ E↦→X2-1-
  2Pʹʹ- XPʹ + P .

a) Montrer que f est un endomorphisme de E.

b) On suppose que n = 3.

i) Donner la matrice de f dans la base canonique de E.

ii) Montrer que f est un projecteur ; déterminer Ker(f) et Im(f).

c) On suppose maintenant que n 4.

i) Montrer que dim(Ker(f)) 2, et en déduire que Ker(f) = V ect(X,1 + X2).

ii) Montrer que (f(1),f(X3),f(X4),,f(Xn)) est une base de Im(f).

iv) Montrer que si Q ∈ Imf alors Qʹ(1) = Qʹ(-1) = 0.

En déduire que Im(f) = {Q ∈ E, Qʹ(1) = Qʹ(-1) = 0}.

v) Calculer les valeurs propres de f. Cet endomorphisme est-il diagonalisable ?

1398. IMT. Soit f : P ∈ Rn[X]↦→Pʹʹ- 2XPʹ.

a) Justifier que f est un endomorphisme de Rn[X].

b) Soit k ∈ {0, ,n}. Montrer qu’il existe un unique polynôme Pk unitaire de degré k tel que f(Pk ) = -2kPk .

1399. IMT. Soient A et B deux matrices carrées d’ordre n.

a) On suppose A inversible. Montrer que χAB = χBA.

b) On suppose A non inversible. Montrer que A-1
pIn est inversible pour p ∈ N* assez grand. En déduire que χAB = χBA.

1400. TPE. On munit R3 de sa structure euclidienne canonique.

a) Soit H le sous-espace vectoriel de R3 d’équation x - y + z = 0. Déterminer le projeté orthogonal de X ∈ R3 sur l’orthogonal de H.

b) En déduire le projeté orthogonal de X sur H, puis la matrice dans la base canonique de la projection orthogonale sur H.

c) Déterminer la matrice dans la base canonique de la symétrie orthogonale par rapport à H.

1401. IMT. Soit ⟨,⟩ l’application définie sur R[X] × R[X] par ⟨P,Q ⟩ = ∫ 1
 -1P(t)Q-(t)
√1-t2 d t.

a) Montrer l’existence de ⟨P,Q⟩ pour tous P,Q ∈ R[X]. Montrer que ⟨,⟩ est un produit scalaire sur R [X].

b) Soit n ∈ N . Montrer l’existence et l’unicité d’un polynôme Tn tel que, pour tout θ ∈ R, Tn (cos θ) = cos ().

c) Montrer que la famille (Tn)n∈N est une famille orthogonale.

d) Soit F = R 1 [X]. Calculer la distance de X2 à F .

1402. TPE. On munit R2 de sa structure euclidienne canonique orientée. Soient ε = (ε12) la base canonique de R 2 , θ ∈]0[ et v = (v1,v2) avec v1 = ε1 et v2 = (cosθ)ε1 + (sinθ)ε2. Soit φ ∈ L(R 2 ) dont la matrice dans v est M =(        )
 0   -1
 1  2cosθ .

a) Calculer v1 2, v22 et v1,v2.

b) Soit y = y1 v1 + y2v2 dans R2. Calculer y2 et φ(y)2. Montrer que φ appartient à O(R2 ).

c) Soit P la matrice de passage de ε à v. Calculer P-1.

d) Exprimer la matrice Mʹ de φ dans la base canonique.

1403. CCP. Soient (E,,) un espace euclidien et f ∈L(E) tel que x ∈ E, f(x),x= 0.

a) Montrer que (x,y) ∈ E2, f(y),x= -⟨f(x),y.

b) Comparer Ker(f) et l’orthogonal de Im(f).

1404. TPE. Soient (E,⟨,⟩) un espace euclidien, r et p deux projecteurs orthogonaux de E. Soit λ une valeur propre non nulle de p r associée au vecteur propre u.

a) Montrer que u est dans Imp et que r(u) - λu est dans (Imp).

b) Montrer que λu2 = r(u)2.

c) Montrer que λ est dans [0,1].

1405. Soit A = 1
3(                   )
(  aa+ 1  a+-21   2a   )
    -2    -a   a+ 1 . Préciser les valeurs de a pour lesquelles cette matrice est orthogonale. Déterminer alors les valeurs propres.

1406. CCP. Soient (a,b,c) ∈ (R+*)3 et M = (           )
  0   - a  c
( a   0   - b)
  - c  b   0 .

a) Montrer que M + I3 est inversible.

b) Soit K = (M - I3)(M + I3)-1. Montrer que K est une matrice orthogonale.

1407. CCP. On considère une matrice A antisymétrique appartenant à Mn(R), et on considère les matrices M = In + A et N = In - A. Soit X appartenant à Mn,1(R).

a) Calculer t (t XAX) et en déduire que tXAX = 0.

b) Montrer que si A possède une valeur propre réelle alors celle-ci est égale à 0. En déduire que N et M sont inversibles.

c) Montrer que M et N commutent, que M et N-1 commutent. On pose W = MN-1. Montrer que W est une matrice orthogonale et que - 1 n’est pas valeur propre de W .

d) Soit U ∈ On (R) dont - 1 n’est pas valeur propre. Montrer qu’il existe une unique matrice antisymétrique A ∈An(R) telle que U = (In - A)(In + A)-1.

1408. a) Soient p ∈ N* et M ∈Mn(R) telle que      t
(M  + M  )p = 0. Montrer que M est antisymétrique.

b) Trouver M ∈ M2(C) telle que      t
(M  + M  )2 = 0 et (M + tM)0.

1409. CCP. Soient (E,,) un espace euclidien et g un automorphisme orthogonal de E. On pose f = g - id E . Soit y ∈ Im(f). Montrer que y est dans l’orthogonal de Ker(f). En déduire que (Im (f)) = Ker(f).

Analyse

1410. Si A = (ai,j)1i,jn ∈Mn(C), on pose A= max{ ∑n                   }
    j=1 |ai,j|,i ∈ {1,...,n} et ρ(A) = max {|λ|,λ ∈ Sp(A )}.

a) Soit Aθ =(      )
1 1 +iθi
0  e . Calculer Aθ et ρ(Aθ).

b) Soient A ∈ Mn(C), λ ∈ C une valeur propre de A et X = t(x1,,xn) un vecteur propre associé. Montrer que |λ||xi|∑n

 j=1|ai,j||xj| pour tout i. En déduire que ρ(A) A.

c) Soient A ∈ Mn(C) et k ∈ N*. Montrer que ρ(Ak) = ρ(A)k.

d) Soient A et B dans Mn(C). Montrer que ABA∥×∥B.

e) Soit A ∈ Mn (C) diagonalisable. Montrer que Ak 0 si et seulement si ρ(A) < 1.

1411. TPE. Donner un encadrement puis un équivalent de un =  n
∑
k=1√1-
  k.

1412. IMT. Soit, pour n ∈ N*, gn : x↦→∫ x
 n exp(t2)d t.

a) Montrer que, pour n ∈ N*, il existe un unique xn vérifiant gn(xn) = 1.

b) Trouver un équivalent de xn.

1413. (CCP) Si (un)n1 est une suite réelle, on dit que (un) vérifie (*) si et seulement si : (n, m) ∈ (N * )2 , un+m un + um.

a) Soient α ∈ R et, pour n ∈ N*, vn = nα. Montrer que (vn) vérifie (*) si et seulement si α 1. Déterminer dans ce cas la limite de la suite de terme général vn⁄n.

b) Soit (wn ) une suite réelle telle que : (n,m) ∈ (N*)2, wn+m = wn + wm. Montrer qu’une telle suite est arithmétique. Déterminer la limite de la suite de terme général wn ⁄n.

c) Soit (un ) une suite vérifiant (*). On suppose que la suite de terme général un⁄n est minorée et on pose : α = inf { u      *}
  nn-,n ∈ N. Montrer que (u n⁄n) a pour limite α.

Ind. On pourra fixer ϵ > 0 et considérer q ∈ N* tel que α uq⁄q α + ϵ.

1414. CCP. Soit E l’ensemble des suites numériques réelles (xn)n∈N telles que ∑

n∈Nx2n converge.

a) Pour (a, b) ∈ R2, montrer que 2|ab| a2 + b2.

b) Montrer que E est un sous-espace vectoriel de l’espace des suites numériques réelles.

c) Montrer que f : (xn) ∈ RN↦→x0 ∈ R est une application linéaire.

d) Soit ϕ: ((xn ),(yn)) ∈ E2↦→+∞
∑
n=0xnyn ∈ R. Montrer que ϕ est un produit scalaire sur E. En déduire que •∑+∞--2-
n=0xn est l’expression d’une norme sur E.

On munit E de cette norme notée N.

e) Montrer que, pour (xn) dans E, la suite (xn + xn+1) est aussi dans E.

f) Soit g: (xn ) ∈ E↦→(xn + xn+1) ∈ E. Montrer que g est lipschitzienne pour la norme N.

1415. IMT. Soit φ une bijection de N* dans N*.

a) On pose Tn =  n
∑
k=1φ(k). Montrer que  n
∑
k=1φ(k2)
 k = n-1
∑
k=1Tk(12
k ---1-2
(k+1)) + Tn2
n.

b) Conclure quant à la convergence de ∑φ(n)-
 n2.

1416. IMT. Soient (an) et (bn) dans RN. On suppose que an ~ bn et que (an) est de signe fixe à partir d’un certain rang.

a) Montrer que (bn) est de signe fixe à partir d’un certain rang.

b) Montrer que les séries de termes généraux an et bn sont de même nature.

1417. TPE. Soient (un) et (vn) dans (R+*)N. On suppose qu’il existe un rang n0 tel que : n n0 , un+1
un vn+1
 vn.

a) Montrer que un = O(vn).

b) Soit (α, β) ∈ (R+)2, α = β. Soit wn = -1
nα. On suppose que un+1
 un = 1 -β
n + o(1)
 n.

i) Trouver un équivalent de un+1
-un- -wn+1
wn--.

ii) Montrer que la série de terme général un converge lorsque β > 1, et diverge lorsque β < 1.

1418. CCP. a) Déterminer les racines de X3 - 4X2 + X.

b) Pour tout n ∈ N, on pose un = sin(π(2 + √ -
  3)n). Montrer que, pour tout n ∈ N, (2 + √
3)n + (2 -√-
 3)n est un entier pair. Montrer que un = -sin(π(2 -√-
 3)n) et en déduire que la série de terme général un converge.

c) Soit P = X3 + a1X2 + a2X + a3 ∈ C[X]. On note x1,x2,x3 les racines complexes de P (éventuellement répétées avec leur ordre de multiplicité). On suppose que |x1| > 1, |x2| < 1 et |x3 | < 1. On pose σ1 = x1 + x2 + x3, σ2 = x1x2 + x2x3 + x3x1, σ3 = x1x2x3 et, pour n ∈ N, Sn = xn
1 + xn
2 + xn
3.

i) Exprimer a1 ,a2,a3 à l’aide de σ123.

ii) Calculer σ1 σ2 - 3σ3.

iii) Exprimer S1,S2,S3 en fonction de σ123.

iv) Montrer que, pour p ∈ N, Sp+3 - σ1Sp+2 + σ2Sp+1 - σ1Sp = 0.

1419. TPE. Soient k ∈]1,+[ et (un)n1 une suite réelle définie par u1 > 0 et, pour n ∈ N*, un+1 = (1-1)
knun.

a) tudier la monotonie de (un).

b) La suite (un ) est-elle convergente ?

c) tudier la convergence de ∑(vn+1 - vn) avec vn = ln(n-1⁄kun).

d) tudier la convergence de (vn).

e) En déduire un équivalent simple de (un).

f) tudier la convergence des séries de termes généraux un, un
 n et (-1)nu n.

g) Montrer que la suite de terme général wn = ∫ +∞

 0--dt3n-
(1+t) vérifie les conditions de l’introduction.

1420. Soit ϕ : t ∈]0,1]↦→1--t3-
 t.

a) Montrer que ϕ réalise une bijection de ]0,1] sur [0,+[. On note u la réciproque de ϕ.

b) Montrer que u est dérivable.

c) Montrer que, pour x ∈ R+*, u(x)3 + xu(x) - 1 = 0. En déduire que : |uʹ(x)|-1--
3u(x).

1421. IMT. Soit g : x ∈ R*↦→x cos(x)-sin(x)
-----x3----. La fonction g est-elle prolongeable par continuité en 0 ? Ce prolongement est-il de classe C1 ? de classe C ?

1422. IMT. Trouver toutes les f ∈C0(R, R) telles que : x ∈ R, xf(x) = 2∫ x

 0f(t)d t.

1423. IMT. Trouver une primitive de x↦→---cos(3x)--
sin(x)+sin(2x).

1424. CCP. Existence et calcul de ∫ +∞

 1arcta2n(x)
   x d x.

1425. TPE. Soient α ∈ R, n ∈ N* et fn : x ∈ R↦→x(1 + nα e-nx).

a) Étudier la convergence de la suite (fn). Préciser la limite.

b) Pour quelles valeurs de α a-t-on convergence uniforme sur R+ ?

c) Calculer lim n+∫ 1

  0x    √--
(1 +  n e-nx)d x.

1426. Rayon et somme de +∞
∑
n=1n2xn.

1427. IMT. Rayon de convergence et somme de la série entière ∑
k≥0(-1)k-xk---
(2k+1)! ?

1428. IMT. Soient p ∈ N et Hp : x↦→∑

n≥p(2n-p)
  n(x)
 4n. Déterminer le rayon de convergence de Hp. Calculer H0 (x).

1429. CCP. Soit f : x↦→+∑∞

n=2nx2n-1. Déterminer le domaine de définition de f et donner une expression simple de f(x) pour x ∈] - 1,1[.

1430. CCP. Rayon de convergence et somme de la série entière x↦→ +∞
 ∑

n=0-n-
n+1xn ?

1431. IMT. Soient (a,b) ∈(R*)2 et f : x↦→----1-----
(1-ax)(1-bx). Déterminer le développement en série entière de f au voisinage de 0 et préciser le rayon de convergence.

1432. IMT. a) Rappeler la définition du rayon de convergence d’une série entière complexe.

b) Soit (an ) une suite telle que la série de terme général an converge. Que dire du rayon de convergence de la série entière de terme général anzn ?

c) Calculer le rayon de convergence de la série entière ∑
n≥1(-1)n ln(1 + 1)
     nzn.

1433. TPE. On pose S : x↦→ +∞
 ∑
n=0(3n + 1)2xn.

a) Déterminer le rayon de convergence de S.

b) Montrer, pour |x| < 1 : S(x) = 9+∑∞

n=0(n + 1)(n + 2)xn - 21+∑∞

n=0(n + 1)xn + 4+∑ ∞

n=0xn.

c) En déduire les solutions de S(x) = 0.

1434. TPE. Soit (an)n0 définie par a0 = a1 = 1 et, pour n 1, an+1 = an + -2-
n+1an-1

a) Montrer que 1 an n2 pour tout n ∈ N*.

b) Déterminer le rayon de convergence R de la série entière ∑anxn.

c) Soit f : x ∈] - R,R[↦→+∞
∑
n=0anxn.

i) Montrer que f est solution de l’équation différentielle (1 - x)yʹ- (1 + 2x)y = 0.

ii) Donner une expression de f à l’aide de fonctions usuelles.

1435. CCP. Pour n ∈ N, on pose In = ∫ 1

 0(ln(1 + x))n d x.

a) Justifier la définition de In. Montrer que, pour n ∈ N, 0 In (ln2)n.

b) Montrer que, pour n ∈ N, In+1 = 2(ln2)n+1 - (n + 1)In.

c) Montrer que la série de terme général (  )
 Inn!n converge. Calculer +∑∞

n=0Inn!.

d) Déterminer le rayon de convergence et la somme de x↦→+∞
∑
n=0In
n!xn.

e) Montrer que In~n→+ ∞2(ln2)n+1
   n.

1436. CCP. On définit la suite (un) par u0 = 1 et, pour n ∈ N, un+1 = 2n+1-
2n+4un.

a) Montrer que (un) est décroissante et que (un) converge.

b) Soit vn = 1
n5⁄4.

i) Montrer que un+1-
 un -vn+1
 vn = -1-
4n + o(1 )
 n.

ii) Montrer qu’il existe un entier N tel que, pour tout n N, on a un+1
 un vn+1
 vn. En déduire qu’il existe un K ∈ R*
+ tel que, pour tout n ∈ N, un Kvn.

iii) Montrer que la série de terme général un converge.

c) En remarquant que 2(k + 1)uk+1 + 2uk+1 = 2kuk + uk, déterminer la valeur de la somme de la série des uk .

d) Soit f : x↦→ +∞
∑
n=0unxn.

i) Montrer que le rayon de convergence R de cette série entière est > 0.

ii) Montrer que f vérifie l’équation (E): 2x(x - 1)fʹ(x) + (x - 2)f(x) = -2.

iii) Résoudre l’équation différentielle (E) pour x ∈] - R,R[.

Ind. On a : x ∈ R \{0,1},   x-2
2x(x--1) = 1
x -  1
2(x-1).

1437. TPE. Soit F : x↦→∫ π⁄2
 0---dt---
1-xcos2(t).

a) Montrer que F est définie sur ] - 1,1[.

b) Pour N ∈ N* et (x,t) ∈] - 1,1[×[0,π⁄2], montrer :

1
1-xcos2(t)= N-1∑

n=0(xcos2(t))n + xNcos2N(t)
1-xcos2(t)-.

c) Montrer que x ∈] - 1,1[, F(x) =  +∞
∑
n=0Wnxn, où Wn est une intégrale à déterminer.

d) Montrer que, pour x ∈] - 1,1[, F(x) = -√π--
2 1-x.

e) En déduire la valeur de Wn.

1438. IMT. Pour n ∈ N, on pose In = ∫ 1

 0xxn d x. Étudier la convergence de la suite (In ).

1439. IMT. Pour n ∈ N*, soit fn : t ∈ R+↦→-sin(nt)2
1+nt+t.

a) La fonction fn est-elle intégrable sur R+ ?

b) Calculer lim n+∫ + ∞

 0fn(t)d t.

1440. CCP. On rappelle que +∑∞

n=1   n-1
(-1n)2-- = π122. Pour n 1, on pose un = ∫ 1

 0 ln(1 + tn)d t.

a) Donner le développement en série entière de t↦→ln(1 + t) au voisinage de zéro.

b) Montrer que un = +∞
∑
k=1(--1)k-1
k(kn+1).

c) Montrer que f : x↦→+∑∞

k=1   k-1
(k-(1k)+x) est de classe C1.

d) Exprimer un en fonction de f et en déduire que un~n→+ ∞1π22n.

e) Montrer que l’on a, lorsque n + : un = π2-
12n + α2
n + o(12)
 nα s’écrit comme la somme d’une série.

f) Chercher a, b, c,d tels que ∫ 1

 0 dt
1+tn = a + b
n + c
n2 +  d
n3 + o(1 )
 n3.

1441. Soit f : x↦→∫ π⁄2

 0Arctan(xtanθ)d θ.

a) Montrer que, pour x ∈ R+*, Arctan(x) + Arctan(1⁄x) = π⁄2.

b) Montrer que f est définie sur R et de classe C1. Déterminer son sens de variations.

c) Montrer que, pour x ∈ R+*, f(x) + f(1⁄x) = π24. En déduire la limite de f en + .

1442. Soit f : x↦→∫ 1

 0ln(t)
t+x d t.

a) Montrer que f est définie sur R+*.

b) Soit t ∈]0, 1[. Exprimer ln(t)-
1+t comme somme d’une série.

c) On rappelle que +∑∞

n=1(--1)n-
 n2 = -π2
12. Calculer f(1).

d) Montrer que, pour x ∈ R+*, f(x) = ln(x) × ln(1 +1⁄x) + ∫ 1⁄x

 0ln1+(uu) d u.

e) Donner une expression de fʹ(x) ne faisant pas intervenir d’intégrale.

f) Soit g : x ∈ R +*↦→f(x) + f(1⁄x). Montrer que g est de classe C1. Montrer que gʹ(x) = -ln(x)
-x2- pour x ∈ R +* .

1443. IMT. Soit f : x↦→∫ +∞

 0 exp(-t2)cos(xt)d t.

a) Montrer que f est définie sur R, puis que f est de classe C1.

b) Montrer que f vérifie une équation différentielle. Résoudre cette équation différentielle et en déduire une expression de f.

1444. CCP. a) Soit F : x↦→∫ +∞

 0e1-+xtt d t. Montrer que F est définie sur R+*.

b) Montrer que F est positive et décroissante.

c) Montrer que F est de classe C1 sur R+*. Calculer F -Fʹ ;endéduirequeF est de classe C sur R +* .

d) Montrer : x ∈ R+*, F(x) = ex∫ + ∞

  x -t
et- d t. Calculer la limite de F(x) quand x tend vers 0+ .

e) Donner un équivalent de F(x) quand x tend vers 0+.

1445. CCP. Soit f une application définie sur un intervalle I de R à valeurs réelles. On dit que f est 2-convexe si f est de classe C2 et fʹʹ0.

a) Si f est 2-convexe, montrer que exp(f) l’est aussi.

b) Soit Γ : x↦→ ∫+∞

0tx-1e-t d t.

i) Montrer que Γ est définie sur ]0,+[ et que H est strictement positive.

ii) Montrer que H est de classe C2 et 2-convexe.

iii) On admet que, pour tout x > 0, Γ(x + 1) = xΓ(x). Montrer qu’il existe c ∈]1,2[ tel que Γʹ(c) = 0. tudier les variations de Γ et ses limites en 0 et + .

1446. ENSEA. a) Étudier la fonction f : x↦→∫ +∞

 0e-xt
√1+t d t.

b) Montrer que f est solution d’une équation différentielle que l’on précisera.

1447. CCP. Pour x ∈ R, on pose f(x) = ∫
  +∞
 0sin(xt)-
  te-t d t.

a) Si x ∈ R , montrer que ∫ + ∞

 0 cos(xt)e-t d t existe.

b) Montrer que ∫+∞

0 cos(xt)e-t d t = -K--
1+x2 avec K indépendant de x.

c) Montrer que |  |
|sinuu|1 pour u ∈ R* et en déduire l’existence de f.

d) Montrer que f est de classe C1. Déterminer fʹ puis f.

e) Soit L : x ∈ R +↦→∫
  +∞
 0sin(u)
 ue-ux d u. Montrer l’existence de L. En supposant que L est continue en 0, calculer L(0).

1448. CCP. Soit f : t↦→+∑∞

n=0exp(-nt2)
--n2+1--.

a) Montrer que f est définie et continue sur R.

b) Montrer que pour tout t dans R+*, 0 f(t) - 1 +∑∞

n=1 exp(-nt2), et en déduire que lim+f = 1.

c) Montrer que f est de classe C1 sur R. tudier les variations de f.

d) Montrer que |     ∑        |
||f(0)-   1n0=0n21+1||110-.

1449. CCP. Soit f : x↦→+∑∞

n=0e-xn2 .

a) Déterminer le domaine de définition de f. Montrer que la série de fonctions ne converge pas normalement sur R+*.

b) Montrer que f est continue sur R+*.

c) Montrer que f - 1 est intégrable sur R+*. Exprimer ∫ +∞

 0(f - 1) en fonction de +∞
∑

n=11
n2.

d) On admet que, pour x > 0, on a : ∫ +∞

 0 exp(-xt2)d t f(x) 1 + ∫ +∞

 0 exp(-xt2)d t. Déterminer un équivalent de f en 0+.

e) Démontrer l’encadrement admis à la question précédente.

1450. CCP. Soit F : x ∈ [0,1]↦→+∑∞

n=2(         )
 -1- - -1-
 n+x   n-x. Montrer que F est définie et continue. Calculer ∫
1
0F(x)d x.

1451. IMT. Soient f : x↦→∫ 1
 01-t--
1+xt3 d t et D = [-1,+[.

a) Montrer que f est définie et continue sur D.

b) Montrer que f est développable en série entière au voisinage de 0 et déterminer ce développement.

1452. CCP. Résoudre yʹʹ- 3yʹ + 2y = x2 + 3x et yʹʹ + yʹ- 2y = 9ex.

1453. CCP. On note (E) l’équation différentielle yʹʹ + 4yʹ + 4y =  e2x
1+x2.

a) Donner les solutions de l’équation homogène.

b) Donner les solutions de (E).

1454. CCP. On considère l’équation différentielle (E): (2x + 1)yʹʹ + (4x - 2)yʹ- 8y = 0.

a) Donner une condition sur α pour que y: x↦→exp(αx) soit solution de (E).

On choisit désormais un tel α.

b) Donner une condition sur z pour que y: x↦→z(x)exp(αx) soit solution de (E).

c) En déduire les solutions de (E).

1455. CCP. On considère l’équation différentielle (E): xyʹʹ + xyʹ- y = 0 sur R+*.

a) Trouver α tel que la fonction hα: x ∈ R+*↦→xα soit solution de (E).

b) Soit G: x ∈ R+*↦→∫ x
 1e-t
t2 d t. Donner le tableau de variations de G. Quelle est sa limite en zéro ?

c) Soit f : R +* R deux fois dérivable. Montrer que s: x ∈ R+*↦→xf(x) est solution de (E) si et seulement si fʹ est solution d’une équation différentielle linéaire d’ordre 1 notée (Eʹ) que l’on déterminera. Résoudre (Eʹ) sur R+*.

d) Décrire l’ensemble des solutions de (E) à l’aide de G. Déterminer le comportement des solutions lorsque x 0+.

1456. TPE. Soient I un intervalle de R centré en zéro, ϕ ∈C(I, R) une fonction paire et (E) l’équation différentielle yʹʹ(x) + ϕ(x)y(x) = 0. Soit y une solution de (E). Montrer que y est de classe C et que la fonction x↦→y(-x) est également solution de (E).

1457. CCP. Soit E = {                                                   }
  f ∈ C1(R+ *× R,R);∀(x,y)∈R+ *× R, x∂∂fx(x,y)+ y∂∂fy(x,y)= 0.

a) Soit g ∈ C1 (R, R). On pose (x,y) ∈ R+*× R, f(x,y) = g(y⁄x). Montrer que f ∈ E.

b) Soient f ∈ E et v ∈ R. On pose t ∈ R+*, ϕ(t) = f(t,vt). Montrer que ϕ est de classe C1 et que ϕʹ est la fonction nulle.

c) Soit f une fonction de R+*× R dans R. Déduire des questions précédentes l’équivalence suivante : f ∈ E⇐⇒g ∈C1(R),(x,y) ∈ R+*× R, f(x,y) = g(y⁄x).

Probabilités

1458. CCP. On considère deux urnes. La première contient 4 boules noires et 2 blanches, la deuxième 2 noires et 4 blanches. On choisit une urne au hasard, on tire successivement 3 boules sans remise. Donner la probabilité de tirer une troisième boule noire sachant que l’on a déjà tiré 2 boules noires avant.

1459. TPE. On pose S0 = 0 et, pour n ∈ N*, Sn = ∑n

k=1k.

a) Montrer que, pour tout n ∈ N, il existe un unique p ∈ N tel que S(p) n < S(p + 1).

b) Soient A et B deux ensembles dénombrables, (xi)i∈N et (yj)j∈N deux énumérations de A et B respectivement. Montrer que l’application ψ: (xi,yj)↦→(i+j)(i2+j+1) + i est une bijection de A × B sur N.

c) Que peut-on en conclure ?

1460. TPE. Soient n ∈ N avec n 2, ,A,P) un espace probabilisé et (Ai)1in un système complet d’évènements tel que (P(Ai))1in soit une suite arithmétique avec P(A1 ) = 1
2n.

a) Exprimer P(Ai) pour tout i.

b) On considère un évènement B tel que, pour tout i ∈{1,,n}, P(B|Ai) =  1
2i. Exprimer P(B).

1461. CCP. Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes suivant une loi de Bernoulli de paramètre p. On pose Z = X + Y . Déterminer la loi de Z, son espérance et sa variance.

1462. TPE. Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes suivant respectivement des lois binomiales B(n, p) et B(m,p).

a) Donner la fonction génératrice de X.

b) Donner la fonction génératrice de X + Y , puis sa loi.

1463. IMT. Soient X et Y deux variables aléatoires discrètes indépendantes suivant des lois de Poisson de paramètres λ et μ. Soit n ∈ N. Déterminer la loi conditionnelle de X sachant (X + Y = n).

1464. TPE. Soit (Xn)n∈N* une suite de variables aléatoires indépendantes identiquement distribuées et suivant une loi de Bernoulli de paramètre p ∈]0,1[.

On pose N = inf {n ∈ N*, Xn = 1} si cet ensemble est non vide, N = +sinon.

a) Calculer P(N = +).

b) Donner la loi de N.



[Épreuves orales des concours]