[Épreuves orales des concours]Algèbre
a) Montrer que P a trois racines simples a, b et c.
b) Calculer a2 + b2 + c2 et a7 + b7 + c7.

a) Montrer que E est un sous-espace vectoriel de 2(R) et donner sa dimension.
b) Montrer que E est un sous-anneau de 2(R).

















![[k]
i](/numeros/RMS127-4/RMS127-4562x.png)

![[0]
i](/numeros/RMS127-4/RMS127-4564x.png)
![|| ||
|| 1 1 ... 1 ||
|| d1 d2 ... dn ||
||[..n.-1] [n..-.1] ... [..n-.1]||
d1 d2 ... dn](/numeros/RMS127-4/RMS127-4565x.png)

a) Montrer que l’application trace Tr est une forme linéaire sur n(R), et que Tr(AB) = Tr(BA)
pour tout couple de matrices.
b) On note (Ei,j )1≤i,j≤n la base canonique de n(R). Calculer Ei,jEi,i et Ei,iEi,j si
i ⁄= j.
c) Soit ϕ une forme linéaire de n(R) telle que, pour tout couple (A,B) de matrices,
ϕ(AB) = ϕ(BA). Montrer que la famille (ϕ, Tr) est liée.
d) Montrer que H = Ker(Tr).
e) Trouver un supplémentaire de H.



a) Quel est le rang de la matrice A ?
b) Donner une condition nécessaire et suffisante pour que A soit la matrice d’un projecteur.
c) On revient au cas général. On pose B = 2A - Tr(A)In.
d) Calculer le déterminant de B.
e) Donner une condition nécessaire et suffisante pour que B soit inversible.
f) Calculer B2 . Calculer B-1 dans le cas où B est inversible.



a) Montrer que E = Ker(f - id) ⊕ Im(f - id).
b) Montrer que Ker(f - id) = Im(f2 + f + id).
c) Montrer que Ker(f2 + f + id) = Im(f - id).



















a) Calculer P(B).
b) Donner une condition nécessaire et suffisante pour que B soit diagonalisable.






b) L’ensemble des matrices diagonalisables de n(C) est-il un sous-espace vectoriel ?


a) Montrer que χu(u) = 0 sans utiliser le théorème de Cayley-Hamilton.
b) Soit x = xiei un élément de E. Calculer dete(x,u(x),…,un-1(x)).
c) Montrer que les valeurs propres de u sont simples si et seulement si on peut trouver x E tel
que (x, u(x), … , un-1(x)) soit une base de E.


a) Que peut-on dire de u ?
b) Montrer que si g (E) est solution de l’équation (E) g2 = u, alors tout vecteur propre de u
est aussi vecteur propre de g.
c) Combien l’équation (E) admet-elle de solutions ?



b) Soit E = R n [X]. Pour P,Q E, on pose
=
d t. Montrer que cette
application est un produit scalaire de E.
c) Soit A E. On considère l’application fA qui à P
E associe le reste de la division
euclidienne de P par A. Montrer que fA est un projecteur de E. Déterminer son image et son
noyau.




a) Montrer que est un produit scalaire sur E.
b) On note U l’ensemble des f E vérifiant f(0) = f(1) = 0, et V l’ensemble des f
E
vérifiant fʹʹ = f. Montrer que U et V sont deux sous-espaces vectoriels de E, orthogonaux pour le
produit scalaire précédent.
c) A-t-on U ⊕ V = E ?



b) Soit M =
. Calculer la distance de M à
3(R).
c) Soit H l’ensemble des matrices de 3(R) de trace nulle. Montrer que H est un sous-espace
vectoriel et calculer sa dimension. Soit J
3(R) la matrice dont tous les coefficients sont égaux
à 1. Calculer la distance de J à H.





a) Montrer que u est un endomorphisme symétrique.
b) Trouver le noyau de u.
c) Trouver les valeurs propres et vecteurs propres de u.


a) Montrer, pour x dans Rn : λ1∥X∥2 ≤ qA(X) ≤ λn∥X∥2.
b) Donner une condition nécessaire et suffisante pour que q({1}) soit un compact non vide de
Rn.



a) Montrer que N est une norme sur E.
b) La comparer à la norme ∥∥∞.





b) Pour tout n N*, on pose xn =
, puis yn = ln
. Montrer que la série de
terme général yn converge.
c) Montrer qu’il existe une constante c > 0 telle que limn→+∞ = c.


vn = uk. Montrer que (vn) converge vers l.
b) On considère la suite (un) définie par u0 = 1 et, pour n N, un+1 = une-un.
c) Montrer que la suite (un) converge et donner sa limite.
d) On définit vn = -
. Montrer que (vn) converge vers 1.
e) En déduire un équivalent de un. La série de terme général un converge-t-elle ?












a) Peut-on prolonger g par continuité en 0 ? Si oui, avec quelle valeur de g(0) ?
b) Soit (a, b) R2 avec 0 < a < b. Montrer
bg(t)2 d t = ag(a)2 - bg(b)2 + 2
f(t)g(t)d t.
c) En déduire l’inégalité g(t)2 d t ≤ 4
f(t)2 d t.
d) La fonction g2 est-elle intégrable sur [0,+∞[ ?











b) On définit une suite de fonctions (fn) sur ] - 1,1[ par f0 : xx et, pour n
N,
fn+1 : x
ln
. Montrer que cette suite est bien définie et étudier la convergence de
la série
fn.



a) Déterminer le domaine de définition de f. Étudier la continuité de f.
b) Trouver la limite puis un équivalent de f(x) quand x → +∞.
c) Trouver la limite de f en 0.





a) Quel est le domaine de définition de ζ ?
b) Montrer que ζ est continue sur ]1,+∞[.
c) Montrer que ζ est de classe 1, puis de classe
∞.
d) Étudier la convexité de ζ.
b) Montrer que π = 8(
- 1)2k+1.

a) Déterminer les rayons de convergence des deux séries entières de termes généraux xn et
xn .
b) Calculer xn et
xn lorsque cela a un sens.


a) Soient r R + et p
N. Montrer
f(reit)e-ipt d t = 2πaprp.
b) Montrer que si f est bornée alors f est constante.


a) Montrer la convergence de la suite et déterminer sa limite. Déterminer la nature de la série de terme général (-1)nun.
b) Montrer que un+2 = - un. Montrer que un est équivalente en l’infini à
.






a) Déterminer la limite A de (An) quand n tend vers + ∞.
b) Déterminer un équivalent de A - An quand n tend vers + ∞.
c) Déterminer le rayon de convergence de la série entière ln(An)zn.










a) Montrer que G est continue sur + et de classe
1 sur
+*.
b) Déterminer la limite de G en + ∞.
c) Montrer que G(x) - Gʹ(x) = e-t2
d t et en déduire la valeur de
e-t2
d t.



a) Étudier l’existence et la continuité de F sur R+*.
b) Déterminer la limite éventuelle de xF(x) quand x → +∞.


a) Montrer que F est bien définie et continue.
b) On pose G(x) = π⁄2
d t -
π⁄2 costd t. Montrer que G(x) = O(1⁄x2) quand
x → +∞. En déduire un équivalent de F(x) quand x tend vers + ∞.
c) Donner un équivalent de F en 0+.











a) Montrer que fλ est bornée.
b) On suppose λ > 1. Montrer que fλ est intégrable et exprimer fλ(x)d x comme somme de
série.

b) Montrer que et lntd t = -
.
a) Trouver la solution générale de (E) sur R+* et R-*à l’aide du changement de fonction z = x2 y.
b) Pour une solution de (E) sur R, calculer la valeur en 0. Donner le développement en série
entière de x
sur R*.
e) Montrer que la fonction précédente se prolonge en une solution de (E) sur R.
b) Soit (an )nN une suite réelle. On suppose que la série de terme général an est absolument
convergente. Trouver les solutions de yʹʹ + y =
an cos(nx).







a) Traduire ces hypothèses en termes de probabilité. Trouver une relation de récurrence vérifiée par (pn ). En déduire une expression de pn et la limite de (pn).
b) On suppose que p1 = 11⁄12. On fait de plus les deux hypothèses supplémentaires suivantes. Si le fumeur fume le premier jour, il fume les deux jours suivants avec une probabilité de 1⁄2. S’il fume le premier jour, il fume le troisième jour avec une probabilité de 1⁄4. Calculer la probabilité que le fumeur fume le premier et le troisième jour, la probabilité qu’il fume les trois premiers jours, la probabilité qu’il fume l’un des trois premiers jours.

kP(X = k) =
P(X > k) - (n + 1)P(X > n). En déduire une expression de E(X).
Comparer la nature des séries de termes généraux (kP(X = k))k et (P(X > k))k.

P(X ≥ d) ≤ inf t>0.
b) Soit p ]0, 1[. Soit Xn une variable aléatoire suivant une loi binomiale
(n,p). Que donne
l’inégalité précédente pour Xn et d = αn ?


a) Expliciter la loi de T1.
b) Déterminer la loi de Tn.

a) Déterminer les lois de U,V , (U,V ).
b) Déterminer la loi de U + V .
c) Calculer E(U + V ).








a) Montrer que les Bn sont mutuellement indépendants.
b) Déterminer l’événement contraire de ⋂
kN
⋃
i≥kBi
.
c) Montrer que, pour tout k N, P
⋂
i≥kBi
= 0.
d) En déduire que P⋂
k
N
⋃
i≥kBi
= 1 et interpréter le résultat.

a) Justifier Z(Ω) ⊂ Q+*. Soit r Q+* un rationnel d’écriture irréductible r = a⁄b. Montrer que
P(Z = r) =
P(X = ka,Y = kb).
b) Justifier E(Z) = E(X)E(1⁄Y ). Calculer E(X), E(1⁄Y ) et en déduire E(Z).
c) Justifier l’inégalité lnx < x - 1 pour x > 0 et x≠1. En déduire E(Z) > 1. Que dire de ce résultat ?
[Épreuves orales des concours]